La psychothérapie en Intelligence Relationnelle (IR®)

est une approche humaniste et holistique (psychocorporelle) de la psychothérapie utilisant des outils thérapeutiques solidement ancrée sur des bases scientifiques. Elle peut se rapprocher sur certains aspects de l’EMDR ou des TCC mais se distingue de la psychologie « traditionnelle » et se distance franchement de la psychanalyse.

En savoir plus…
Corégulation

Créé par François le Doze, neurologue au CHU de Caen, l’Intelligence Relationnelle IR® s’inspire, consolide et enrichit d’autres modèles modernes ( théorie polyvagale TPV (1), IFS® (internal Family System)(2,4), théorie de l’attachement (3)) qui ont donné lieu à des publications scientifiques sérieuses reconnues et vérifiées.

L’IR® s’appuie sur les découvertes récentes en neurosciences grâce à la compréhension de la régulation neurobiologique du système nerveux autonome.
Comme l’EMDR, le modèle prend en compte la neuroplasticité du cerveau dans le processus thérapeutique, c’est à dire la faculté du cerveau à récupérer à se restructurer. C’est un gage d’espoir pour chacun en tant que patient.e, n’est ce pas?

Autorégulation intelligence relationnelle
L’autorégulation (illustration de STF)

L’IR® recourt de façon souple et adaptée à la corégulation (intersubjectivité, rendre explicite l’implicite, création d’un espace relationnel de dimension verbale et corporelle) et à l’autorégulation (travail avec les parties et le Self).

Corégulation intelligence relationnelle
La corégulation (illustration de STF)
Pour aller plus loin…
Consulter la présentation des fondements du modèle par Dr F. Le Doze

La psychothérapie Intelligence Relationnelle IR® ne propose pas de techniques pour « vivre avec ». Elle permet une transformation profonde de l’être (grâce à la plasticité neuronale) afin de « vivre libéré.e » et épanoui.e.

Image de François Le Doze

— Dr François Le Doze, Créateur du modèle Intelligence Relationnelle®, Neurologue, Psychothérapeute, Ancien formateur certifié IFS, Fondateur et dirigeant de Self Thérapie Formation®

« L’objectif d’une psychothérapie en Intelligence Relationnelle® est de permettre à l’individu ou aux groupes humains de résoudre les conflits internes ou externes et d’accéder en relation avec autrui, à un sentiment d’unité et de calme intérieurs, une vision éclaircie de son propre chemin de vie, à plus de ressources en terme de créativité devant les obstacles et de confiance devant les défis que la vie lui présente.»

Cette méthode permet de traiter non seulement les traumatismes psychiques complexes, mais aussi les troubles de l’attachement qui leur sont très souvent associés et préexistants. C’est en cela qu’elle va « plus loin » que l’EMDR ou des TCC qui ont pu montrer leur efficacité pour des troubles liés à un évènement ou des comportements.

C’est un accompagnement à moyen terme prenant en compte les dimensions émotionnelles, physiques et psychiques de la personne à l’issue duquel le.a patient.e (re)trouve une autonomie vis à vis de sa problématique. C’est donc bien une thérapie holistique psycho-corporelle.

Dans la sécurité relationnelle que nous établissons et consolidons à chaque séance, nous explorons ensemble les questionnements, la souffrance, le trauma ou les conflits (intérieur ou extérieur) qui se manifestent et peuvent entraver le.a patient.e.

Par le protocole unique de l’IR® et ses outils inspirés de l’IFS® et de la TPV, j’accompagne le.a patient.e pour y trouver un sens et une issue par le rééquilibrage de son système nerveux. Cela renforcera sa confiance et sa sécurité intérieure et ainsi le.a rendra en pleine possession de ses capacités.

Une paix et une harmonie retrouvées seront les clés pour son développement et son épanouissement.

La séance s’articule ainsi:
1. Accueil
2. Installation
3. Etablissement d’un contrat de séance
4. Déroulement
5. Clôture

Le déroulement proprement dit est au cas par cas en suivant un protocole bien défini (et non pas une stratégie ou une technique). Mon rôle de thérapeute est de réaliser des actions thérapeutiques -par notamment des questions ou des mouvements de vous ou moi- après une phase diagnostique. C’est la création d’un espace relationnel de dimension verbale et/ou corporelle.

Prendre RdV en visio ou en cabinet à Grenoble ou Lyon
  • Une séance n’est pas un monologue contrairement à d’autres pratiques (notamment certaines psychanalytiques). Au contraire, nous échangeons. Je peux intervenir, parler, questionner. J’utilise certaines questions clés qui sont des guides pour m’orienter sur les meilleures propositions pour vous aider dans la problématique choisie. Il peut même arriver que je parle de ma propre expérience. C’est moins pour conseiller ou donner un avis que d’offrir une autre perspective qui peut ouvrir un champ de réactions et/ou de réflexions qui seront à leur tours accueillies. Le psychothérapeute n’est donc ni neutre, ni mutique, ni statique.
  • Il n’y a pas de position imposée, à tenir durant la séance. Dans certains cabinet de psychanalystes ou de psychologues, être couché.e, assis.e, ou face à face sont quasiment requis. Pas ici. Nous nous adapterons, nous « voyagerons » ou plutôt « danserons » au fil de la séance car le corps et le psychisme sont intimement liés. Pour les associer et les harmoniser, répondre à ces élans de mouvement est une clé d’entrée à accueillir et à accompagner.
  • Il y a certes un protocole clinique proposé par le modèle IR, mais il n’y a pas de stratégies. Pas de programme prédéfini. La problématique apportée et surtout son effet (i.e les réactions qui lui sont liées) sont au centre. Je suis dans une écoute attentive et réactive associées à ceux-ci.
  • Dans certaines circonstances bien circonscrites, le protocole propose des mouvements du patient.e ou de moi. C’est une différence majeure avec des séances avec un psychologue « classique » ou un psychanalyste. Ce recours au mouvement se justifie par les piliers du modèle (TPV, principes de l’attachement. Voir onglet correspondant) et est expliqué en cours de séance. Toutefois, ce n’est PAS une thérapie basée sur la manipulation corporelle et ne présuppose pas le contact. Jamais, ce ne sera forcé au détriment de la sécurité relationnelle.
  • Les réactions du patient.e ne sont pas recherchées mais accueillies telles qu’elles se manifestent. Elles peuvent être mentales (pensées, réflexions, souvenirs) ou physiques (sensations, mouvements…). Ce sont elles qui sont au centre du travail associatif neurobiologique qui est garant de la résolution de la problématique et permises grâce à la sécurité de la relation thérapeutique.
  • Le.a patient.e est invité à choisir un sujet parmi tous ceux qu’il.elle aimerait aborder dans une séance. C’est l’établissement du contrat de séance. Je peux l’y aider. Souvent, on remarque que tous ces sujets ont un facteur commun. Ce n’est pas étonnant car nous ne faisons qu’un.e. Choisir un contrat permet de « cibler » l’acte thérapeutique et permet les conditions de la guérison (vs thérapie « sauvage »).